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 PREVENTION

QUELS SONT LES METHODES DE PREVENTION?

Il n’existe pas de vaccin contre la maladie à virus Ebola. Plusieurs vaccins en sont au stade des essais, mais aucun n’est disponible pour un usage clinique.
Les cas graves doivent être placés en unité de soins intensifs.
Les patients sont souvent déshydratés et ont besoin d’une réhydratation par voie orale au moyen de solutions d’électrolytes ou par voie intraveineuse.
Il n’existe pas de traitement spécifique. De nouveaux traitements médicamenteux sont en cours d’évaluation.

Hôte naturel du virus Ebola

En Afrique, on pense que des chauves-souris frugivores, appartenant notamment aux espèces Hypsignathus monstrosus, Epomops franqueti et Myonycteris torquata, sont des hôtes naturels possibles du virus Ebola. Par conséquent, la répartition géographique de celui-ci pourrait se superposer à celle des chauves-souris.

Il n’existe pas de vaccin vétérinaire contre ce virus. Le nettoyage et la désinfection systématiques des élevages de porcs et de singes (avec de l’hypochlorite de sodium ou d’autres détergents) devraient être efficaces pour inactiver le virus. En cas de suspicion d’une flambée, les locaux doivent être mis immédiatement en quarantaine.

L’abattage des animaux infectés, avec une surveillance rigoureuse de l’enterrement ou de l’incinération des carcasses, peut s’avérer nécessaire pour réduire le risque de transmission de l’animal à l’homme. La restriction ou l’interdiction du déplacement des animaux à partir des élevages infectés vers d’autres zones peut réduire la propagation de la maladie.
Comme des flambées d’infection chez le porc et le singe ont précédé des cas d’infection chez l’homme, la mise en place d’un système de surveillance active de la santé animale est essentielle pour une alerte précoce des autorités de la santé publique et vétérinaire.

Réduction du risque d’infection à virus Ebola chez l’homme

En l’absence de traitement efficace et de vaccin pour l’homme, la sensibilisation aux facteurs de risque et la connaissance des mesures de protection à prendre à titre individuel sont le seul moyen de réduire l’infection et la mortalité chez l’être humain.

Réduction du risque de transmission entre les animaux sauvages et l’homme par contact avec des chauves-souris ou des singes/primates infectés et par la consommation de leur viande crue.


• Il faut manipuler les animaux avec des gants et porter des vêtements protecteurs adaptés.
• Les produits (sang et viande) doivent être cuits soigneusement avant d’être consommés.
Réduction du risque de transmission interhumaine dans la communauté provenant de contacts directs ou rapprochés avec des sujets infectés, notamment avec leurs liquides biologiques.
• Il faut éviter tout contact rapproché avec des patients infectés par le virus Ébola. Il faut porter des gants et un équipement de protection individuel adaptés lorsqu’on soigne des patients à domicile.
• Il est indispensable de se laver régulièrement les mains après avoir rendu visite à des parents malades à l’hôpital ou après les avoir soignés à domicile.
• Lors des rites funéraires. Les personnes mortes de cette infection doivent être enterrées rapidement et sans prendre de risque.
• Il faut porter des gants et des vêtements de protection adaptés pour manipuler les animaux malades, leurs tissus ou les abattre.
• Dans les régions où l’on a signalé la possible présence du virus, tous les produits animaux (sang, viande et lait) doivent être cuits soigneusement avant d’être consommés.

Lutte contre l’infection dans les établissements de soins

La transmission interhumaine du virus Ebola est avant tout liée au contact direct ou indirect avec du sang et des liquides biologiques. Elle a été signalée pour les agents de santé lorsque des mesures suffisantes de lutte anti-infectieuses n’ont pas été respectées.
Il n’est pas toujours possible d’identifier rapidement les patients présentant une maladie à virus Ebola car les symptômes initiaux peuvent manquer de spécificité. Pour cette raison, il est important que les agents de santé appliquent les précautions d’usage à tous les patients, quel que soit le diagnostic, dans toute pratique professionnelle et à tout moment.
Ces précautions comportent :

• l’hygiène des mains,
• l’hygiène respiratoire,
• le port d’un équipement de protection individuel (selon le risque d’éclaboussures ou d’autres contacts avec des matières infectées),
• la sécurité des injections et des rites funéraires.

En présence d’un cas suspect ou confirmé d’infection à virus Ebola , les agents de santé soignant le malade doivent, en plus des précautions d’usage, prendre d’autres mesures de lutte anti-infectieuse pour éviter toute exposition avec le sang ou les liquides biologiques du patient et tout contact direct avec l’environnement susceptible d’être contaminé.
Lors des contacts proches avec des patients ayant une maladie à virus Ebola (c’est-à-dire à moins d’un mètre), ils doivent porter une protection faciale (écran facial, ou masque chirurgical et lunettes de protection), une blouse propre, non stérile à manches longues, et des gants (stériles pour certains actes médicaux).
Les employés des laboratoires sont également exposés au risque. Les échantillons prélevés pour le diagnostic sur des cas suspects (être humain ou animal) doivent manipulés par du personnel formé et traité dans des laboratoires suffisamment équipés.
 


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